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Quand est-ce qu'on arrête ?

Violaine Giroux, Frédéric Quirion, Julie Roy & Laurence St-Jean

L'affiche

Quoi de plus ordinaire qu’une halte routière québécoise? Et pourtant…

 

Localisés à des points clés du parcours routier, ces lieux se présentent comme des paysages d’interfaces idylliques vers des arrière-scènes étonnantes. Chutes, rivières, falaises : les haltes routières sont situées à proximité d’éléments géographiques remarquables, mais ne tirent pas avantage de leur singularité. Éléments patrimoniaux du paysage rural québécois, elles s’effacent par l’uniformisation de leur mobilier, la standardisation de leur signalisation et la banalisation de leur caractère distinctif. Pourtant basées sur des logiques de ressourcement et localisées à des distances établies les unes des autres (White, 2010), elles séquencent judicieusement le parcours. Si la compréhension des paysages ruraux ordinaires est nécessaire à la construction identitaire québécoise (Palmer, 1998), comment peut-on faire basculer leur image fonctionnelle vers une appropriation sensible où la découverte des paysages par la promenade participerait à la réappropriation identitaire? Quand est-ce qu’on arrête? s’intéresse à la mise en valeur des caractéristiques singulières des haltes routières. Par la suggestion, par l’intrigue ou par la signalétique, la mise en place d’une promenade incite l’acte de traverser et de découvrir l’insoupçonné.  

 

À bas la banalisation! Faisons du caractère distinctif de chaque lieu sa signature. À bas la standardisation! Optons pour une architecture et un mobilier propres à chaque site. C’est maintenant l’ode à l’ordinaire. C’est maintenant l’ode à la halte routière.

Ancre 1
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